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  • AFCCI

Li Chevalier une artiste infinie

Dernière mise à jour : 13 déc. 2020



Li Chevalier, née en Chine, fait partie de cette génération d'artistes chinois qui ont trouvé leur "terre promise" sur le territoire français dans les années 80. Elle a découvert sa vocation artistique dans les capitales européennes : Paris, Florence, puis Londres où elle est diplômée de Central Saint Martins Collège of Arts and Design, avant de franchir la barrière de la sélection pour l'exposition d'été de l'Académie Royale des Arts de Londres en 2007. Depuis 2010, les grandes expositions monographiques de Li Chevalier ont été successivement présentées par le Musée d'Art Contemporain de Rome, le Musée National des Beaux-Arts de Chine, le Today Art Museum de Pékin, le Musée des Beaux-Arts de Shanghai, l'Opéra National de Chine et enfin dans le cadre de la célébration du 50e de la relation France Chine, par la Base Sous-Marine de Bordeaux. Deux tableaux majeurs de l'artiste figurent depuis 2011 dans la collection de l'Ambassade de France en Chine, côtoyant les oeuvres de Zao Wouki, Chu Tequn au salon de réception de l'Ambassade de France. Ses travaux font partie, entre autres, de la collection permanente du Musée National de Chine, de l'Opéra National de Chine et de l'Institut Bernard Magrez.

Quelques Expositions de LI CHEVALIER


LI CHEVALIER

EXPOSITION du 10 novembre 2018 - 17 décembre 2018

du mardi au samedi Galerie SOL 11, rue guénégaud, 75006 PARIS –

Organisation: RAIBAUDI WANG Art Advisor

Avec la la participation de  :

l'Association France-Chine Cultures Interactives (AFCCI)



Sienne


Li Chevalier a réalisé une remarquable exposition au complexe Muséale de Sienne









Rome


Le  Musée D’Art Contemporain de Rome accueille  

une Installation monumentale  de Li Chevalier

intitulée " Polyphonie"

environ 30 œuvres de Peintures expérimentales à l’encre.




LI CHEVALIER     Trajectoires du désir


Commissaire de l’exposition : Paolo De Grandis /Claudio Crescentini

Inauguration : 27 Janvier 2017  

Durée de l’exposition: 28 Janvier  - 26  Mars  2017

Macro Testaccio- La Pelanda 

Foyer 2, Theatro Studio Due, Piazza Orazio Giustininiani 4 00153 Roma




De la Cité interdite au Macro… ou tous les chemins mènent à Rome.

  Li Chevalier n’aime pas les frontières. Ni celles des disciplines, ni celles des traditions ou des écoles. Les multiples entrelacs, des disciplines, des langages esthétiques, des filiations et des origines, donnent à l’œuvre de Li Chevalier une vocation particulière à tracer un chemin pictural et philosophique qui nous mène d’une géographie du mystère à une profonde réflexion sur nos modes de pensée, hors d’une quelconque hégémonie artistique.  Son esthétique de la beauté interroge un dialogue universel sur ce qui nous relie.  "Seule la beauté a le don de susciter le désir et la quête"  François Cheng.  Après 5 ans d’Immersion totale dans la troupe opératique de l’Armée Populaire de Chine, Li s'envole pour Paris et découvre, arpente les couloirs et les travées des amphithéâtres de sciences po , de la Sorbonne, et des ateliers d’art à Florence et  du Central Saint Martins College of Art of London, en quête de la vérité et de  BEAUTE…Dans ces lieux mythiques de l’art et du savoir,  elle se console à l'idée que quelque part, sur cette terre, l’être n’est pas un robot parmi les robots, ni simple pion au milieu d’autres pions mais est une singularité à part, entier, précieux et respecté en tant que tel. "Nous pourrions imaginer un univers qui ne serait que vrai, sans que la moindre idée de beauté ne vienne l’effleurer. Ce serait un univers uniquement fonctionnel ou se déploieraient des éléments indifférenciés, uniformes, qui se mouvraient de façon absolument interchangeable. Nous aurions affaire à un ordre de “robots” et non à celui de la vie"   François Cheng <Cinq méditations sur la beauté>  Li Chevalier se revendique ainsi comme profondément contemporaine mais refuse le dictat du nihilisme esthétique, qui prendrait pour acquis que l’art peut n’être que discours, que le travail sur la beauté formelle disqualifie le message.   Le  Musée D’Art Contemporain de Rome accueille  une Installation monumentale  de li Chevalier intitulée < Polyphonie> et environs 30 œuvres de Peintures expérimentales à l’encre.  La trajectoire de l’artiste se prolonge, l'œuvre transcrit l'itinéraire, les doutes, les illuminations, la route de Rome s'ouvre à un art désireux de beauté qui ne nie aucunement sa contemporanéité

 Expositions monographiques et collectives majeures :

 Royal Academy of Arts Londres. Musée National des Beaux Arts de Chine. Musée des Beaux Arts de Shanghai. Today Art Museum Pékin. Bibliothèque Nationale de Chine. Le Centre d'Art Contemporain de la Base Sous-Marine Bordeaux France. Opéra National de Chine.  Polyphonie  La polyphonie   désigne l'écriture  musicale en plusieurs voix simulées, ayant chacune une dynamique propre. Il s'agit de la convergence  de plusieurs mélodies parallèles dans un ensemble musical  respectant les règles d'harmonie. Ainsi  l'enchaînement vertical des accords enrichit la composition globale. Cette globalité n'exclue pas la singularité et sa richesse se construit grâce au développement de l'individualité.   Le monde que reflète l'œuvre< Polyphonie> est un monde qui ne peut plus ralentir ses pas vers un espace « commun » où s'intègrent les diverses nations et civilisations, où se croisent mille histoires et héritages. La rencontre des civilisations s'opère à l’échelle mondiale, mais  s'intensifie également à l'intérieur de chaque nation dans laquelle,  une cohabitation  des cultures hétérogènes est un fait historique acquis et une réalité sociale indéniable: dans ce monde interconnecté qui évolue de jour en jour vers un espace de rencontres où les multiples forces économico-culturelles tendent, au gré de leurs ambitions, vers interpénétration et intégration, sommes-nous paradoxalement condamnés au sort de la division et du chaos?  L'Installation de li Chevalier, composée de divers éléments musicaux-artistiques et concrétisée par un arrangement polyphonique de l'espace se présente  comme  porte-parole de la conviction profonde de l'artiste. :Sauvegarde des contre-points culturels, superposition des lignes mélodiques diverses, résistance à l’uniformisation, refus de la  pensée unique, refus de la monodie culturelle et politique… ce chant  polyphonie se veut témoigner d’une vitalité créatrice née de la rencontre, de l'harmonie et de la tolérance, de toutes ces valeurs qui font l'europe, telle que l’artiste a pu la découvrir.

Peinture à l’encre sur toile

Franco-chinoise ou sino-française, Li Chevalier utilise l’encre de chine sur un mode inédit, pour réaliser des paysages/dépaysages sombres et écharpés, sur des fonds traversés de fulgurances crayeuses et de menus scintillements qui engendrent des vibrations nocturnes et des mouchetages récurrents, à partir de « l’accident contrôlé » cher à Toshimitsu Imai. Le champ s’évase, vacille et se resserre alors sur des zones minérales, ou d’autres sidérales, sous les assauts jamais prémédités de l’encre, souvent intriquée à l’acrylique, à du sable ou à des collages, que la main pensante de l’artiste orchestre dans une ronde gestuelle fardée d’effervescence contenue. Parfois se dessine une vague silhouette qui émerge d’une brume incertaine, sinon une croix chrétienne solitaire courbée par la brise, comme celles des pardons bretons. D’autres fois encore, une impression aquatique, voire de magma volcanique, émane en aval du support, quand par ailleurs transparait une manière d’abstraction sourde et mouvante, zébrée de légers froissages et de lueurs phosphorescentes qui évoquent des climats à la limite de la menace, mais où prévaut avant tout une atmosphère, une présence. Il y a là une sorte de mélancolie, une distance fallacieuse, mais principalement une vraie maîtrise. C’est essentiellement dans l’évocation que s’inscrivent ces images graves et secrètes qui renvoient à la nature, mais à une nature quintessenciée, qui n’appartient qu’à son auteur. Li Chevalier n’a pas cédé à la tentation de tracer un pont entre Orient et Occident: elle a créé un monde, son monde.

Polyphonie

La polyphonie   désigne l'écriture  musicale en plusieurs voix simulées, ayant chacune une dynamique propre. Il s'agit de la convergence  de plusieurs mélodies parallèles dans un ensemble musical  respectant les règles d'harmonie. Ainsi  l'enchaînement vertical des accords enrichit la composition globale. Cette globalité n'exclue pas la singularité et sa richesse se construit grâce au développement de l'individualité.  Le monde que reflète l'œuvre< Polyphonie> est un monde qui ne peut plus ralentir ses pas vers un espace « commun » où s'intègrent les diverses nations et civilisations, où se croisent mille histoires et héritages. La rencontre des civilisations s'opère à l’échelle mondiale, mais  s'intensifie également à l'intérieur de chaque nation dans laquelle,  une cohabitation  des cultures hétérogènes est un fait historique acquis et une réalité sociale indéniable: dans ce monde interconnecté qui évolue de jour en jour vers un espace de rencontres où les multiples forces économico-culturelles tendent, au gré de leurs ambitions, vers interpénétration et intégration, sommes-nous paradoxalement condamnés au sort de la division et du chaos? L'Installation de li Chevalier, composée de divers éléments musicaux-artistiques et concrétisée par un arrangement polyphonique de l'espace se présente  comme  porte-parole de la conviction profonde de l'artiste. :Sauvegarde des contre-points culturels, superposition des lignes mélodiques diverses, résistance à l’uniformisation, refus de la  pensée unique, refus de la monodie culturelle et politique… ce chant  polyphonie se veut témoigner d’une vitalité créatrice née de la rencontre, de l'harmonie et de la tolérance, de toutes ces valeurs qui font l'europe, telle que l’artiste a pu la découvrir.  Peinture à l’encre sur toile Franco-chinoise ou sino-française, Li Chevalier utilise l’encre de chine sur un mode inédit, pour réaliser des paysages/dépaysages sombres et écharpés, sur des fonds traversés de fulgurances crayeuses et de menus scintillements qui engendrent des vibrations nocturnes et des mouchetages récurrents, à partir de « l’accident contrôlé » cher à Toshimitsu Imai. Le champ s’évase, vacille et se resserre alors sur des zones minérales, ou d’autres sidérales, sous les assauts jamais prémédités de l’encre, souvent intriquée à l’acrylique, à du sable ou à des collages, que la main pensante de l’artiste orchestre dans une ronde gestuelle fardée d’effervescence contenue. Parfois se dessine une vague silhouette qui émerge d’une brume incertaine, sinon une croix chrétienne solitaire courbée par la brise, comme celles des pardons bretons. D’autres fois encore, une impression aquatique, voire de magma volcanique, émane en aval du support, quand par ailleurs transparait une manière d’abstraction sourde et mouvante, zébrée de légers froissages et de lueurs phosphorescentes qui évoquent des climats à la limite de la menace, mais où prévaut avant tout une atmosphère, une présence. Il y a là une sorte de mélancolie, une distance fallacieuse, mais principalement une vraie maîtrise. C’est essentiellement dans l’évocation que s’inscrivent ces images graves et secrètes qui renvoient à la nature, mais à une nature quintessenciée, qui n’appartient qu’à son auteur. Li Chevalier n’a pas cédé à la tentation de tracer un pont entre Orient et Occident : elle a créé un monde, son monde.

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